Journée en deux temps et gros détour

Mercredi 7 septembre 2011

Fère Champenoise – Châlons en Champagne

37,10 km parcourus en 1h25 soit 26,2 km/h de moyenne. Vitesse max 46,5 km/h

Je pars à 4h30 du matin pour avoir un train à 07h à Châlons. Rien à dire sur ce trajet qui s’est effectué de nuit et sous la pluie. Je suis quand même effaré par la moyenne à laquelle j’ai roulé. Je ne sais pas si cela tient du fait que j'ai roulé de nuit.

Il n’y a qu’un seul changement à Nancy et j’arrive à 10h15 à Saverne, j’aurai le temps de faire une bonne journée de vélo.

Saverne – Grendelbruch

107,02 km parcourus en 6h06 soit 17,5 km/h de moyenne. Vitesse max 53,9 km/h. dénivelé 2390m

paysage  - difficulté 

Arrivé à Saverne, je pose pour la 1^ère fois les roues de mon vélo en Alsace et en Lorraine dans la journée, les 2 seules régions (avec la Corse) où je n’ai pas pédalé. Je les connais très bien, je n’irai donc pas voir les beaux villages fleuris aux maisons à colombage, ni les très belles villes, ni la route du vin. J’ai faim de cols et les Vosges, à ce titre, est un massif qui se prête bien à cet exercice.

J’emprunte une route forestière à la sortie de la ville, elle m’évite ainsi de contourner la montagne par l’est ou l’ouest. Je veux être en plein dedans. Pas de répit, ça grimpe dès le début. Je me demandais comment allaient réagir les jambes après les vendanges, force est de constater qu’elles répondent plutôt bien. La route est en très bon état, je ne croise personne, je ne vois que du vert partout, ça change après la Champagne.

La pluie vient gâcher la fin de la matinée puis au bout de 30 km, je commence à m’inquiéter de ne pas rejoindre une autre route. Un peu plus loin je me rends compte que je suis en train de faire une boucle, la route forestière me ramène vers Saverne ! Ca commence bien. Tant pis je continue et tombe sur le canal de la Marne au Rhin où une belle piste cyclable est aménagée.

Finalement je contourne le massif par l’ouest avant de rattraper la route du col de Valsberg, le 1^er d’une longue série. Après la descente du col, je vois le panneau ‘Saverne 16km’, je viens d’en faire  plus de 50 ! Ce n’est plus un détour que je fais.

Je reprends une autre route forestière qui me mènera au col du Donon. Avant de m’engager, je prends conseil auprès des autochtones, je ne tiens pas à revivre la mésaventure de ce matin. Là encore je suis seul au monde, les paysages sont par moment superbes. Arrivé au col, je n’ai plus qu’à me laisser descendre vers la vallée de la Bruche.

Je n’ai pas envie de dormir dans la vallée, je prends donc de la hauteur et m’arrête au 1^er village. Je ne prends pas le temps de chercher, je plante la tente près du stade de foot, à l’écart du village. Ce n’est pas glorieux mais j’ai quantité de pommes à proximité, j’en prends pour le reste du voyage.

Grendelbruch, fin de la 1ère journée.

Ce n'est plus une boîte aux lettres mais un palace !