Déception dans les monts d'Arrée
lundi 6 juin 2011
Saint Ségal - Landerneau
80,62 km parcourus en 4h13 soit 19,0 km/h de moyenne. vitesse max 53,6 km/h
paysage - difficulté
Cette nuit a été un peu agitée mais ça a l’air d’aller mieux même si je passe plus de temps aux toilettes qu’à la cuisine. C’est sous le crachin breton que je donne mes 1ers coups de pédale. Ce ne mouille pas, je laisse donc les vêtements de pluie dans les sacoches.
La route qu’on m’a conseillé de prendre à travers la forêt du Cranou est très plaisante et tranquille.
J’arrive rapidement à mon 1er point d’arrêt, le panorama du pen ar houët mais le problème est que je n’arrive pas à trouver le sentier pour aller au sommet. Il y a 3 maisons dans le hameau, j’en fais tour, mais rien n'y fait. Par contre je me fais un nouvel ami : un chien. Tout heureux de me voir, il me fait la fête et me suis pendant 5 kilomètres jusqu’à ce qu’un habitant du coin le ramène en voiture jusqu’au hameau. J’ai l’impression qu’il aurait pu m’accompagner encore longtemps.
Pourtant c'est beau
A l’approche des sommets des monts d’Arrée, le temps se gâte, le crachin devient bruine et la brume apparaît. Au roc Trévézel, le point culminant du massif, je vois à peine à 50m. Ce qui devait être le temps fort de la journée se transforme en grosse déception. Je ne vois rien de ce paysage de landes et de bruyères. Je n’ai pas le courage d’attendre que le temps se lève, je suis maintenant trempé jusqu’à l’os et je ne trouve aucun abri.
Le roc Trévézel.
Je m’arrête au 1er village qui se trouve sur la route et me réfugie dans des toilettes plus qu’accueillantes pour me sécher et me changer.
Le ciel se dégage peu à peu, sur la route de Landerneau je m’arrête dans plusieurs villages pour découvrir les enclos paroissiaux.
Commana.
Sizun.
La Martyre.
Alors que la fin de l’étape approche, le soleil fait son apparition, je suis vert. Du fait que je n’ai pas pu faire les balades prévues, j’arrive vers 16h30 à Landerneau. Je trouve un banc dans un parc public et en profite pour faire une sieste et sécher les affaires trempées de ce matin.
L'un des derniers ponts habités d'Europe.
Y'a du soleil ! Allez on sèche les affaires !
Et pourquoi pas dès ce matin dans les monts d'Arrée ?
Ce soir je suis accueilli par Chantal et son fils Fabien (un collègue !). j’ai droit à une bonne plâtrée de pâtes mais surtout Chantal me donne de précieux conseils pour les jours à venir avec beaucoup d’endroits où je n’avais pas prévu d’aller.