La Bretagne, oui mais ...
Comme dans tout voyage, il y a eu du bon et du moins bon, du merveilleux et des déceptions (les monts d'Arrée, la presqu'île de Crozon).
Avec le recul je pense qu’il aurait été préférable de commencer par le Morbihan (plat et inintéressant), remonter par le Finistère pour finir dans les côtes d’Armor (très beau mais très physique).
Le Finistère est le département resté le plus sauvage et assez préservé de la pression immobilière mais la météo m’a jouée des vilains tours. Je me doutais bien que je me ferai mouiller, mais autant non. J'ai souvent entendu : "D'habitude au mois de juin, il fait toujours très beau". Et bien pas cette année ! Le printemps a été d’une sécheresse exceptionnelle, il ne pouvait finir que sur une queue de poisson. Cela me donne l'excuse de revenir peut être une prochaine fois ?
Comme dans beaucoup de régions de France, j’ai découvert que la culture bretonne, dans son ensemble, était très présente dans le quotidien des gens, tout comme la langue qui connaît une forme de renaissance après les années de plomb de l’entre deux guerres.
Au niveau du vélo, c’est une région faite pour le cyclotourisme grâce aux très nombreuses voies vertes qui la sillonnent dans tous les sens. Je n'y suis pas accro mais c’est idéal pour les familles ou pour découvrir le voyage à vélo. On m’avait promis les pires difficultés, j’ai bien sûr connu des journées difficiles mais dans l’ensemble, tout s’est bien passé. J’ai par exemple trouvé le Limousin beaucoup plus exigeant et ‘casse pattes’ que la Bretagne.
Pour terminer, l’accueil que j’ai reçu a été, comme dans touts les régions de France que j’ai découvertes, formidable et c’est sûrement ce que je vais retenir de ce mois passé ici.
Mais vivement les Alpes et les grands cols mythiques, la mer c’est beau mais je finis par m’en lasser assez rapidement, contrairement aux montagnes.
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2629,66 km parcourus en 29 jours.