Les montagnes noires
Jeudi 16 juin 2011
Edern – Guéméné sur Scorff
107,73 km parcourus en 5h06 soit 21,1 km/h de moyenne. Vitesse max 71.0 km/h
paysage - difficulté
La nuit a été courte mais miracle, il fait beau ce matin. Je prends mon temps pour déjeuner avant de nettoyer la transmission grâce au matériel de sébastien. Je m’attends à une journée un peu délicate car je m’attaque aux montagnes noires.
Heureuse surprise, une de plus, j’ai le vent plutôt favorable et bien que ça monte et descende sans cesse, ma moyenne est au dessus des 20km/h. Je suis enfin peinard sur les petites routes, les villages sont rares mais pleins de charme.
J’espérais, en rentrant une nouvelle fois dans les terres, trouver une Bretagne authentique, et il faut bien dire que je ne suis pas déçu. Les paysages me font penser à ceux de la moyenne montagne, sauf qu’ici je roule à une altitude comprise entre 150 et 250m environ. Le changement a du bon.
La très belle église de La Trinité Langonnet.
Ca pousse.
Incroyable, je passe un col en Bretagne, non recensé sur ma carte, d'où mon étonnement
Le fameux canal de Nantes à Brest passe dans le coin, je descends de mes hauteurs pour faire un petit tronçon de 10 km. La partie que je découvre est plutôt belle et très roulante à la fois. Je m’arrête au lieu-dit ‘au bon repas’ pour descendre du vélo et déjeuner sur l’une des nombreuses tables de pique-nique mises à disposition. J’essuie bien sûr une averse. Que serait la Bretagne sans un jour de pluie ?
La remise en route est plus que difficile, il fait frais, le revêtement accroche les roues et le faux plat montant se termine par une grosse côte que je franchis péniblement avec les petits développements. Ah que c’est dur de reprendre le rythme après une grosse pause.
J’arrive à Guéméné, connue pour ses andouilles, dans le milieu de l’après-midi et en profite pour faire une sieste entre soleil et quelques gouttes de pluie. Je passe la soirée en compagnie de Maïté et son père. Ils ont fait quelques escapades à vélo. C’est encore un grand plaisir de discuter avec des gens aussi ouverts.
A Spézet, on se décarcasse pour le passage du tour de France.
Quels yeux bleus !