Joyeux anniversaire
Mercredi 15 juin 2011
Beuzec – Edern
73,00 km parcourus en 3h36 soit 20,2 km/h de moyenne. Vitesse max 56,9 km/h
paysage – difficulté
Les jours se suivent et se ressemblent dans le Finistère décidément. C’est toujours aussi gris et ça crachote toujours autant. Ce n’est pas bien méchant mais au bout d’un moment, je suis quand même mouillé. J’attends une accalmie pour partir, tous les gens de la communauté dorment encore dans leurs cases.
Encore une belle chapelle.
A la sortie de Pont l’abbé, j’ai 2 alternatives pour rejoindre Quimper : passer par une petite route qui longe le « vire-court » ou une voie verte. Il pleut à nouveau, la route et ses quelques points de vue perd de son intérêt et même si je sais que cela va être sale, j’opte pour l’ancienne voie de chemin de fer.
Pour la pluie, j’adopte une nouvelle technique : j’enlève mon t-shirt et ne garde que le léger coupe vent et pas de poncho. Je vais aller jusqu’à Quimper et me trouver un endroit au sec pour me changer. Les arbres me protègent mais je suis quand même mouillé, le vélo est, comme prévu, sale, le sable s’engouffre partout.
Morne plaine ...
La voie verte se termine aux portes de la ville et pour en rejoindre le centre, c’est un peu un jeu de piste pour éviter la voie expresse.
Comme prévu je m’abrite dès que je le peux, les porches des églises bretonnes sont superbes pour cela, me sèche et me change sous le regard étonnés des passants afin d’éviter de prendre froid.
J’attends, 1 heure passe puis une autre et comme par magie, alors que je commençais à désespérer, le ciel se dégage peu à peu. Je pensais que la journée était perdue mais non. Je découvre Quimper et suis étonné de voir autant de touristes sillonner les belles rues du centre ville.
Je continue ma route ensuite vers les montagnes noires, le 2è massif de Bretagne. La route monte doucement et les paysages changent. Chose incroyable je peux enfin profiter, après une courte balade, d’un magnifique panorama sur les environs. Dans le coin les descentes et les montées sont longues, plusieurs kilomètres, cela me change des « coups de cul » de la côte.
La roche au feu au loin puis son panorama.
J’arrive en fin d’après-midi chez Solène, Sébastien et leurs 3 enfants. C’est le jour d’anniversaire de leur fils aîné, Brice, féru de VTT. En guise de gâteau, je fais du pain avec la farine qu'il me reste dans les sacoches. La soirée se déroule superbement jusque tard dans la nuit, quelle beau moment.