Toujours debouts
Samedi 18 juin 2011
Saint Cado – Kastoul
134,98 km parcourus en 6h45 soit 19,9 km/h de moyenne. Vitesse max 54.9 km/h
paysage - difficulté
La nuit a été très bonne, grâce aux boules-quiès je n’ai pas entendu le vent et excellente surprise, il ne pleut pas, contrairement aux prévisions. Il fait même très beau.
Le mignon petit port de Doëlan.
Port Louis. Vauban est encore passé par ici.
Comme un pied de nez, au moment de quitter définitivement le Finistère, il se met à tomber une courte averse ! Décidément c’est le plus beau département de la Bretagne mais il m’en aura fait voir de toutes les couleurs.
Maintenant le relief est plat et les passages de cours d’eau ne donnent plus lieu à de grosses descentes et montées. Tout est plus calme, sauf le vent qui est toujours aussi présent qu’hier. Après la rapide traversée de Lorient, je me retrouve sur des voies où ça circule trop et trop vite. Je ne suis plus habitué à tant de circulation, d’autant que beaucoup d’automobilistes ont tendance à me serrer de très près.
Je me rends à la barre d’Etel sur les conseils de plusieurs hôtes. C’est impressionnant, les courants vont dans tous les sens, les vagues déferlent sur les rochers. C’est du grand spectacle mais que ça souffle.
St Cado. Au moins il n'est pas embêté par le voisinage.
Rebelote ensuite. Grandes lignes droites, intérêt moindre mais j’ai au moins le vent dans le dos, les kilomètres défilent. Le bateau pour Belle île part à 19h45 ce soir, j’ai donc le temps de faire un petit détour pour voir les alignements de Carnac.
Je peine de plus en plus car le vent est maintenant de face. Je m’attends à ce que les derniers kilomètres sur la presqu’île de Quiberon soient difficiles. La circulation devient infernale sur l’unique route qui la relie au continent. Heureusement qu’une piste cyclable existe car je commence à saturer de voir autant de voitures.
Je décide de passer par la côte sauvage, exposée plein ouest, malgré le vent violent. Je peine à avancer mais les efforts fournis sont à la hauteur du surnom de cette côte. Les vagues s’écrasent contre les rochers dans une violence inouïe, c’est encore plus fascinant que ce matin.
Je n’avance pas beaucoup car les pauses sont très nombreuses. J’ai de la « chance » d’avoir autant de vent aujourd’hui, c’est magnifique, je ne m’attendais pas du tout à ce que je vois.
J’arrive à Quiberon à 18h00 et je peux embarquer tout de suite, un ferry étant sur le point de partir. Excellent ! La traversée est un peu mouvementée. Je me croirais dans un bateau pirate d’une fête foraine.
Attention, faut bien l'attacher !
Une fois sur la terre ferme, il me reste 2 kilomètres pour me retrouver dans un endroit paradisiaque, chez Roger et sa mère Barbara, qui, comme leurs prénoms ne l’indiquent pas sont Allemands. Je nage en plein bonheur : la vue sur la mer est inoubliable, je parle allemand et je passe une soirée à l’allemande. Simple, conviviale, chaleureuse, comme je les ai toujours connues outre-Rhin. Que la journée finit bien.
Arrivée (idyllique) dans la ville du Palais.
La vue depuis la chambre
Pas besoin de traduction, tout le monde aura compris