Belle île la bien nommée
Dimanche 19 juin 2011
Kastoul - Portivy
75,84 km parcourus en 4h05 soit 18,6 km/h de moyenne. Vitesse max 59,6 km/h
paysage - difficulté
Le temps est couvert ce matin et je pense bien qu’il en sera ainsi toute la journée. Roger a peu de conseils à me donner car depuis qu’il est sur l’île, il n’a pas pris le temps de la découvrir, je me contente donc du guide de voyage, ça devrait suffire.
Le soleil se lève sur Belle île. Magique.
Il existe plusieurs chemins cyclables sur l’île, c’est un mélange de petites routes non ou très peu fréquentées par les voitures et des chemins de terre très roulants. On m’avait promis quelques belles côtes à grimper et c’est le cas.
Port Jean.
Sauzon.
On aime la couleur sur l'île.
La découverte de l’île par ce temps maussade n’est pas idéale mais la balade est agréable. J’ai l’étrange impression que l’île est inhabitée car je vois peu de personnes dans les hameaux que je traverse, si ce n’est les nombreux chats sauvages, les poules sur les routes, les faisans et les lapins dans les champs.
A la pointe des poulains.
Les parties nord et ouest de l’île sont les plus intéressantes, la côte nord quant à elle très difficile : le route côtière comporte de nombreux descentes et montées à des pourcentages tels que je suis obligé d’utiliser les plus petits développements.
Port Goulphar.
Les aiguilles de Port Coton.
Le travail de la mer et du vent sur la roche est impressionnant.
Le crachin breton accompagne mon retour vers le continent et accentue le sentiment d’être en automne (13° pour un 19 juin !). Au débarquement, bien sûr il pleut, les touristes quittent la presqu’île, je fais 5 km sous la pluie accompagné d’un flot continu de véhicules. Quelle joie !
Derniers images de l'île avec Le Palais.
Heureusement je trouve refuge chez Alphonse, ancien marin à la retraite. Il héberge aussi une jeune couchsurfeuse du Jura. Je suis reçu comme un prince, Alphonse est plus qu’accueillant. Il a préparé un excellent dîner avec du bar frais et nous régale de ses histoires vécues sur les mers du monde entier. On peut dire qu’il a vécu !
Mon parcours sur l'île.