Il fallait bien que ça arrive un jour !!!
100,52 km parcourus
Après avoir discuté toute la matinée avec Bruno et Isabelle, je pars à 12h30 avec une part de gâteau au chocolat dans la sacoche. Huummm, je m'en lèche les babines d'avance !! J'ai prévu un itinéraire un peu plus long pour le retour, je connais très bien les 20 derniers kilomètres, ils sont très faciles. Bruno me donne quelques conseils de routes à prendre pour égayer le retour.
Sur le plateau, le vent est toujours aussi présent qu'hier puis j'entame une belle descente vers la vallée de l'Eure. Soudain dans un village, je sens que quelque chose cloche à l'arrière. Je m'arrête pour voir ce qui se passe. Et là oh surprise, je vois le pneu arrière se dégonfler à vue d'oeil, accompagné d'un ppsscchhhiiiitt très audible. Horreur, je viens de crever , la 1ère fois en 24000 kilomètres. Pas de panique à bord, j'ai toujours une chambre à air de secours dans la sacoche. Je prends bien 5 minutes pour vérifier le pneu mais je n'arrive pas à trouver l'objet du délit. Je ne saurai donc jamais si c'était une épine, un caillou, un clou ou je ne sais quoi d'autre. Le résultat de tout cela, c'est que j'ai perdu pas mal de temps, je ne peux plus me permettre de trop traîner si je veux rentrer avant la tombée de la nuit. Et bien sûr j'ai les mains bien noires à présent.
Ma confiance en a pris un coup, je regarde trop fréquemment vers l'arrière pour vérifier que tout est ok. Je n 'ai plus le droit à l'erreur car je n'ai pas de rustines avec moi et si je crève, je risque de galérer un petit moment, les routes que j'emprunte étant très peu fréquentées par les voitures. Pour la prochaine sortie, je prendrai des rustines et des gants en plastiques avec moi. Comme quoi, on ne pense jamais à tout et on en apprend tous les jours.
On s'amuse comme on peut.
Les anciens panneux sont plus précis, il y a bien 4,3 km pour se rendre à Tilly, j'ai vérifié.
Château à Tilly.
Les quelques kilomètres le long de l'Eure sont les plus réjouissants, ensuite je fais une indigestion de champs en tous genres. Pour passer le temps et tromper l'ennui, je tourne les yeux vers le ciel à la chasse aux nuages. Pas évident du tout, c'est gris et couvert mais je trouve quelques beaux spécimens.
Une fois sur le plateau, je dois encore lutter contre le vent. S'il y a bien une chose que je ne comprends pas, c'est le vent. Hier j'allais plein ouest, le vent venait du sud-ouest, aujourd'hui je vais plein est, et le vent vient ... de l'est
Très satisfait de ce week-end.
Comme prévu les 20 derniers kilomètres sont vite avalés et je suis étonné en regardant le compteur, je viens juste de franchir la barre des 100km. Si tôt dans l'année, ça promet pour la suite.